5 bonnes raisons d’aller à Mykonos

26 juin 2013

par Laurence Ogiela / TÊTU

> Pour les plages gays
La côte sud de l’île aligne une succession de plages fréquentées depuis longtemps par la communauté LGBT. Paradise, la première plage qu’on atteint en venant de Hora, la capitale, a été envahie depuis quelques années par les hétéros, dont de nombreux Italiens tellement métrosexuels qu’on les prendrait presque pour des gays…

Plus loin, Super Paradise et surtout Elia (photo ci-dessus © Laurence Ogiela) restent fréquentées par les beaux gosses homos. Super Paradise est difficilement accessible par la route, à cause de l’important dénivelé et de la petite cylindrée des scooters de location, mais un batobus bondé relie les trois plages à intervalle régulier.

Royaumes des slips de bain AussieBum et des Ray Ban lustrées, les deux plages les plus branchées de l’île se transforment en une immense scène techno dès 17 heures, quand les rayons du soleil sont moins violents. Les DJs poussent le son et les « dayclubbers » se déhanchent dans leurs maillots de bain comme sur MTV.

À l’extrémité droite de la plage de Super Paradise, on trouve le Coco Club, un bar gay branché, qui fait hurler les décibels. En général, les derniers touristes rentrent sur Hora quand le soleil est couché, mais certaines beach parties durent toute la nuit.

> Pour le charme de Hora, la capitale
Dans le petit port de Hora se côtoient modestes bateaux de pêcheurs aux couleurs vives et luxueux yachts de milliardaires. On les admire en prenant un café en terrasse et en observant le retour des pêcheurs au marché aux poissons avec Pétros, le pélican mascotte de l’île. Dans le dédale de ruelles immaculées se succèdent tavernes, magasins de souvenirs, jolies maisons aux volets bleus et aux lauriers roses, minuscules chapelles et boutiques de luxe.

> Pour le before devant les moulins
Les anciennes maisons de capitaines de la Petite Venise, qui font face aux célèbres moulins de Mykonos, sont aujourd’hui devenues des bars et des cafés courus. Kastro Bar, Katerinas Bar, Galleraki, Veranda ou Caprice of Mykonos : vers 18 heures, les tables sur les étroites terrasses au bord de l’eau sont prises d’assaut par une foule déjà lookée pour la soirée qui vient profiter de la vue au coucher du soleil en prenant un verre.

> Pour les folles soirées
La star des Cyclades vibre tout l’été au rythme de fiestas endiablées organisées dans les bars, les hôtels et les clubs de l’île. Après dîner débute le grand chelem des soirées gays. On commence la soirée par un verre au Kastro Bar ou au Porta, caché dans une ruelle étroite, avant de continuer chez le légendaire Pierro’s, pour assister au show des drag-queens Gloria Darling et Sabrina Duncan International.

En plein centre de Hora, c’est le bar gay le plus ancien de l’île. Il est tellement bondé que la petite place devant est rapidement envahie par les fêtards empêchant toute circulation. À partir de deux heures du matin, tout le monde migre sur le port au Jackie O’ et au Babylon où la fête bat son plein jusqu’au petit matin. Les jours d’escales des croisières gays américaines, on dénombre des centaines de beaux mâles en chasse dans la minuscule cité.

Coucher de soleil sur la terrasse de l'hôtel Elysium, l'hôtel gay de Mykonos © DR

> Pour les plus beaux culs de l’antiquité
Minuscule et inhabitée, Delos est à quelques encablures en bateau de Mykonos. C’est le centre du cercle dont les Cyclades tirent leur nom, et le berceau d’Apollon, dieu de la beauté, et de sa sœur Artémis, déesse de la chasse. Les vestiges les plus connus sont la terrasse des Lions, dont les originaux se trouvent dans le musée, le sanctuaire d’Apollon où se trouvait autrefois une statue colossale du dieu et les antiques demeures de Dionysos et de Cléopâtre. Il ne faut surtout pas rater le petit musée de Delos pour sa splendide collection de culs…

Retrouvez toutes les adresses gay et gay-friendly de Mykonos dans le guide gay de Mykonos.